Les facilitateurs ont mis les points rappelant que l’entrée dans la vie sexuelle active des adolescents et jeunes représente une étape importante mais aussi très difficile pour la plupart des jeunes et adolescents. Car il faut concilier d’une part les aspects positifs et prometteurs de la sexualité «découverte, amour, partage», d’autres part les aspects négatifs «crainte d’une grossesse précoce, des maladies sexuellement transmissibles comme les IST et du VIH/SIDA». D’où la nécessité du programme sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes (SSRAJ). L’adolescence est caractérisée par une augmentation de contact avec le sexe opposé. Ainsi à l’éveil sexuel de la puberté s’ajoute les dimensions sexuelles amoureuses, pour certains c’est le début de relation allo sexuelle. Les conditions d’entrée dans la vie sexuelle diffèrent d’une région à une autre. Les facteurs influençant cette entrée sont notamment; les normes sociales, la foi et la spiritualité, la tradition, les médias, le prolongement généralisé des études mais aussi et surtout les avancées enregistrées dans le domaine de la contraception et pour certains pays la légalisation de l’avortement. Des nombreuses études se sont penchées sur le concept de fécondité des adolescentes et ont noté un accroissement de l’activité sexuelle des célibataires et donc des grossesses avant le mariage. Actuellement, la socialisation sexuelle des femmes reste toujours plus contrôlée que celle des hommes, et leurs premiers rapports sont à la fois plus souvent tardifs et parfois encore mal vécus. En Afrique subsaharienne, la sexualité préconjugale est intense, précoce, instable, multipartenaire, diversement justifiée, dépendant des caractéristiques socio-économiques, sociodémographiques et socio- culturelles des jeunes et des membres de leurs ménages.
Dans presque tous les pays, la loi permet l’avortement pour sauver la vie de la mère, et dans la majorité des pays, l’avortement est autorisé pour préserver sa santé physique et/ou mentale. Par conséquent, il faut que des services d’avortement sécurisé, tels que prévus par la loi, soient disponibles et applicable. C’est la lutte que l’ organization membre mene auprès des autorités ou les décideurs.
L’avortement non sécurisé, ainsi que la morbidité et la mortalité associées chez les femmes, sont évitables. Des services d’avortement sécurisé devraient donc être disponibles et accessibles pour toutes les femmes, dans le plein respect de la loi.
L’accès à l’avortement légal reste très limité en partie à cause de:
• La compréhension et l’application incohérente de la loi par les institutions juridiques et les personnes chargées de faire appliquer les lois.
• L’intégration lente du langage du Protocole de Maputo dans les lois nationales.
• Les stigmas graves contre les femmes qui cherchent ou qui ont eu un avortement.
Ceci occasionne des avortements clandestins, non sécurisés et souvent y a perte de vies.